Face aux risques d’usurpation de la carte SIM traditionnelle (la petite carte que l’on insère dans le mobile), opter pour sa version virtuelle (eSIM) et adopter une carte bancaire à cryptogramme dynamique sécurise nos transactions en ligne et à l’étranger.
Vulnérabilité de la carte SIM traditionnelle
Une menace jusque-là peu connue est en forte augmentation en 2025 : l’usurpation de carte SIM (ou « SIM swapping »), utilisée par les cybercriminels pour prendre le contrôle d’un numéro de téléphone, souvent dans le but d’accéder aux comptes bancaires, aux données personnelles ou pour réinitialiser les mots de passe des emails ou des réseaux sociaux. Ils accèdent ainsi à des informations sensibles, voire usurpent l’identité de la victime.
Pour les paiements en ligne, les sites envoient un code sur le téléphone. Or la carte SIM traditionnelle est particulièrement vulnérable car elle contrôle le code SMS de vérification envoyé par le site marchand ou la banque, qui peut être intercepté par le hacker.
La eSIM intégrée directement dans le téléphone améliore la sécurité si le terminal et les accès sont bien protégés, car elle ne peut pas être physiquement volée ou échangée comme cela peut arriver avec une carte SIM classique. De plus, l’activation d’une eSIM passe par une procédure en ligne sécurisée (QR code, authentification forte), ce qui complique la tâche des fraudeurs.
À noter toutefois : une eSIM ne protège pas contre les attaques logicielles ou réseau.
L’union fait la force face aux menaces multiformes
Pour les transactions en ligne, si la e-SIM améliore la sécurité par rapport à une SIM classique, il est recommandé de lui associer une carte de paiement à cryptogramme dynamique. Celle-ci génère un code CVV qui change toutes les heures ou à chaque transaction, ce qui limite fortement l’usage frauduleux de la carte, même si un pirate parvient à intercepter les données bancaires via un SIM swapping.
Un usage prioritaire pour les grands voyageurs
Les économies proposées par l’eSIM bénéficient, d’une part, à l’opérateur (pas de carte physique, logistique simplifiée) et, d’autre part, à l’utilisateur (changement d’opérateur sans changement de carte SIM, moins de frais d’itinérance, durée de vie illimitée, mise à jour en ligne au besoin).
L’utilisateur voyageant à l’étranger optimise le coût des échanges, très élevé via une SIM traditionnelle, en souscrivant à un forfait local virtuel (via un prestataire tel que Airalo, ou Holafly), évitant les frais d’itinérance et il reçoit ses OTP (mots de passe à usage unique) dynamiques sans risque de blocage. De plus, il économise l’achat d’une carte locale, dont les messages ou la navigation peuvent être filtrés dans certains pays.
En conclusion : Pour une sécurité optimale des paiements en ligne et des paiements en voyage, la combinaison eSIM et moyen de paiement avec authentification forte - via application bancaire, clé matérielle (boîtier), cryptogramme dynamique - est recommandée.
Dans tous les cas, il faut :
Vulnérabilité de la carte SIM traditionnelle
Une menace jusque-là peu connue est en forte augmentation en 2025 : l’usurpation de carte SIM (ou « SIM swapping »), utilisée par les cybercriminels pour prendre le contrôle d’un numéro de téléphone, souvent dans le but d’accéder aux comptes bancaires, aux données personnelles ou pour réinitialiser les mots de passe des emails ou des réseaux sociaux. Ils accèdent ainsi à des informations sensibles, voire usurpent l’identité de la victime.
Pour les paiements en ligne, les sites envoient un code sur le téléphone. Or la carte SIM traditionnelle est particulièrement vulnérable car elle contrôle le code SMS de vérification envoyé par le site marchand ou la banque, qui peut être intercepté par le hacker.
Le hacker contacte votre opérateur mobile en usurpant votre identité, souvent après avoir recueilli des informations personnelles, prétend avoir perdu ou endommagé sa carte SIM et demande un transfert de votre numéro sur une nouvelle carte SIM qu’il possède, récupérant à chaque demande d’authentification les codes de vérification qui vous sont adressés.
La eSIM intégrée directement dans le téléphone améliore la sécurité si le terminal et les accès sont bien protégés, car elle ne peut pas être physiquement volée ou échangée comme cela peut arriver avec une carte SIM classique. De plus, l’activation d’une eSIM passe par une procédure en ligne sécurisée (QR code, authentification forte), ce qui complique la tâche des fraudeurs.
À noter toutefois : une eSIM ne protège pas contre les attaques logicielles ou réseau.
L’union fait la force face aux menaces multiformes
Pour les transactions en ligne, si la e-SIM améliore la sécurité par rapport à une SIM classique, il est recommandé de lui associer une carte de paiement à cryptogramme dynamique. Celle-ci génère un code CVV qui change toutes les heures ou à chaque transaction, ce qui limite fortement l’usage frauduleux de la carte, même si un pirate parvient à intercepter les données bancaires via un SIM swapping.
Un usage prioritaire pour les grands voyageurs
Les économies proposées par l’eSIM bénéficient, d’une part, à l’opérateur (pas de carte physique, logistique simplifiée) et, d’autre part, à l’utilisateur (changement d’opérateur sans changement de carte SIM, moins de frais d’itinérance, durée de vie illimitée, mise à jour en ligne au besoin).
L’utilisateur voyageant à l’étranger optimise le coût des échanges, très élevé via une SIM traditionnelle, en souscrivant à un forfait local virtuel (via un prestataire tel que Airalo, ou Holafly), évitant les frais d’itinérance et il reçoit ses OTP (mots de passe à usage unique) dynamiques sans risque de blocage. De plus, il économise l’achat d’une carte locale, dont les messages ou la navigation peuvent être filtrés dans certains pays.
En conclusion : Pour une sécurité optimale des paiements en ligne et des paiements en voyage, la combinaison eSIM et moyen de paiement avec authentification forte - via application bancaire, clé matérielle (boîtier), cryptogramme dynamique - est recommandée.
Dans tous les cas, il faut :
- Activer la double authentification sur tous les comptes sensibles (banque, réseaux sociaux, emails) et désactiver l’authentification par SMS en privilégiant d’autres méthodes (email, application bancaire…).
- Activer les alertes en temps réel pour toute transaction (banque) ou modification de ligne (opérateur).
- Utiliser un gestionnaire de mots de passe et éviter de donner son numéro de téléphone à trop de services sensibles. Par exemple, il est préférable, sur les sites marchands, d’utiliser une adresse mail « spéciale transactions » et non son numéro de mobile. Ceci évitera le fameux SIM swapping !
- Activer les alertes en temps réel pour toute transaction (banque) ou modification de ligne (opérateur).
- Utiliser un gestionnaire de mots de passe et éviter de donner son numéro de téléphone à trop de services sensibles. Par exemple, il est préférable, sur les sites marchands, d’utiliser une adresse mail « spéciale transactions » et non son numéro de mobile. Ceci évitera le fameux SIM swapping !
Comparatif :
eSIM + crypto-dynamique vs SIM traditionnelle
eSIM + crypto-dynamique vs SIM traditionnelle
Scénario e-SIM + CB crypto-dynamique SIM traditionnelle + SMS OTP Résistance au SIM swapping ✅ Très élevée ❌ Vulnérable Résistance au phishing ✅ Élevée (si app dédiée) ❌ Vulnérable Résistance à l’interception réseau ✅ Élevée (codes locaux) ❌ Vulnérable Coût et flexibilité ✅ Économique, multi-opérateurs ❌ Coût logistique, itinérance chère Facilité d’usage ✅ Intégration native ⚠️ Dépend des SMS
Philippe Leroy, Président de la Commission systèmes d’information
Philippe Leroy, Président de la Commission systèmes d’information
Image par Mohamed Hassan de Pixabay